The question of whether life holds an ultimate meaning or is inherently meaningless has haunted human thought for centuries. As we navigate a world of crises, ecological, technological, and existential, this question becomes more than philosophical; it becomes deeply practical.

Jean-Paul Sartre argued that life has no predefined essence, famously stating, “Man is nothing else but what he makes of himself.” Sartre’s existentialism rejects the idea of an inherent meaning and instead calls for individuals to define their own purpose through action, choice, and responsibility. In a world increasingly mediated by artificial intelligence and algorithms, this perspective is more relevant than ever: meaning is not given, but something we must construct.

Yet, Albert Camus offered a different take. While he acknowledged the absurdity of life, the dissonance between our desire for meaning and an indifferent universe, he refused nihilism. Instead, he saw the acceptance of absurdity as a form of liberation. “The struggle itself towards the heights is enough to fill a man’s heart,” he wrote, suggesting that life’s meaning is not found in an external answer but in the continuous act of living, resisting despair, and embracing existence as it is.

Today, meaning may not be a single truth waiting to be found but a process, something we build collectively through relationships, creativity, and rebellion against meaninglessness. Whether we follow Sartre’s call for self-definition or Camus’s embrace of the absurd, the answer remains ours to shape.

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La question de savoir si la vie a un sens ultime ou si elle est intrinsèquement dénuée de sens hante la pensée humaine depuis des siècles. Alors que nous traversons des crises écologiques, technologiques et existentielles, cette question dépasse la simple spéculation philosophique pour devenir une nécessité pratique.

Jean-Paul Sartre affirmait que la vie n’a pas d’essence prédéfinie, déclarant : « L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait. » Son existentialisme rejette l’idée d’un sens inhérent et appelle chacun à définir son propre but à travers l’action, le choix et la responsabilité. À une époque où nos décisions sont de plus en plus influencées par l’intelligence artificielle et les algorithmes, cette vision est plus actuelle que jamais : le sens n’est pas donné, il est à construire.

Albert Camus, quant à lui, adoptait une approche différente. S’il reconnaissait l’absurdité de la vie, cette dissonance entre notre soif de sens et un univers indifférent, il refusait le nihilisme. Au contraire, il voyait dans l’acceptation de l’absurde une forme de liberté. « La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme, » écrivait-il, suggérant que le sens de la vie ne réside pas dans une réponse extérieure mais dans l’acte même de vivre, de résister au désespoir et d’embrasser l’existence telle qu’elle est.